L
a solvabilité permet de vérifier qu’en cas d’arrêt de ses activités, la société pourra bel et bien faire face à ses engagements par la vente de ses actifs. Autrement dit, plus les actifs sont élevés par rapport aux dettes, plus la solvabilité de l’entreprise est élevée.
Un ratio de solvabilité assez connu est le gearing, c’est-à-dire le rapport entre les dettes financières nettes (c’est-à-dire dont on a déduit les placements de trésorerie et le cash de l’actif) et les fonds propres. La doctrine comptable veut qu’idéalement ce ratio soit toujours inférieur à 1.
Du ratio d’indépendance financière à notre ratio de solvabilité
Le ratio d’indépendance financière permet de calculer jusqu’à quel point une entreprise est autonome vis-à-vis des tiers pour financer ses activités. Il permet d’établir le rapport de force entre l’entreprise et ses banquiers. On le calcule en divisant les fonds propres par le total du passif.
Nous avons cependant constaté qu’un nombre assez important de sociétés que nous avions en portefeuille détenait une quantité impressionnante de liquidités et de placements de trésorerie. Ces actifs ne sont pas réellement nécessaires au bon fonctionnement de l’entreprise et nous les avons soustraits du total du bilan.
Nous avons donc calculé la solvabilité de nos entreprises sur base de la formule suivante :
fonds propres consolidés / (total du passif*)
*fonds propres inclus
Nous avons automatiquement exclu de notre sélection les sociétés qui ne présentaient pas une solvabilité de 40%.
Et en moyenne, notre portefeuille présente un ratio global de 86%. En général, pour une entreprise traditionnelle, un rapport de 25 à 30% est considéré comme satisfaisant.